Le spectre des affrontements de Sainte-Soline, en mars 2023, est dans toutes les têtes en sud Deux-Sèvres depuis quelques jours et jusqu’à dimanche. Plusieurs milliers de militants écologistes mêlés à des activistes radicaux se rassemblent pour protester contre les retenues de substitution et l’agro-business (manifestation prévue à La Rochelle au port de La Pallice).
Leur point de ralliement : le "village de l’eau", installé sur des terrains communaux à Melle avec autorisation municipale.
Pour manifester leurs craintes de nouveaux débordements violents et y associer celle des citoyens et des agriculteurs, de nombreux élus se sont rassemblés vendredi dernier à Melle (l’article est à lire ici).
La Chambre d’agriculture Charente-Maritime Deux-Sèvres a demandé, par communiqué, que les pouvoirs publics prennent le relais de la Coop de l’eau pour la continuité des projets de construction, tandis que d’autres demandent un moratoire sur l’exécution de ce protocole qui avait été présenté, lors de sa signature, comme un exemple.
Avec les variations climatiques importantes : sècheresse et pluies abondantes, stocker l’eau est pourtant devenu une nécessité, tout comme le recyclage des eaux usées à des fins d’irrigation. Et la violence de résout rien.
